Les Cendres d'Alésia
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Les Cendres d'Alésia

Découvrez un Royaume dévasté par la guerre où s'affrontent nombre de créatures fantastiques et sanguinaires. Créez votre destinée, ramenez la paix ou engendrez encore plus de chaos...
 
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 Ghorn Poil De Yack

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Ghorn Poil De Yack

Ghorn Poil De Yack


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MessageSujet: Ghorn Poil De Yack   Ghorn Poil De Yack Icon_minitimeDim 28 Nov - 17:01

Nom : Poil de Yack (son vrai nom est Ludril mais personne ne l'appelle ainsi. Pas même lui d'ailleurs...)


Prénom : Ghorn


Âge : 124 ans


Présentation physique :
Un jour après avoir entendu de mes confrères chanter ''Nous sommes les nains sous la montagne'', j'ai été brusquement fasciné par notre capacité à être désagréable. Je suis donc allé interroger un de mes amis sur Ghorn Poil de Yack, le nain réputé pour être le pire de toute la mine. Même Alvis Thorlak le sage ne peut l'entendre sans avoir envie de le rosser. Enfin, je m'éloigne du sujet. Voilà ce qu'à dit mon ami sur Ghorn:
« Ghorn poil de Yack dis-tu?! Hum... Euh non... Connais pas. Comment ça j'ai l'air de le connaitre?! Mais, et toi, tu ne le connais pas?! Mon dieu... Bon, écoute moi bien fiston. Ghorn poil de Yack est un nain de notre mine... Il est d'une taille encore inférieure à la notre. On dit que son ombre elle même est toujours plus grande que lui, c'est dire... Si petit que ça tu me demandes?! Il n'atteindrait même pas le mètre! Mais s'il n'était que petit! Ce serait bien! C'est un personnage absolument répugnant! Son visage semble avoir été pétrit par un gobelin, ses traits sont aussi fins que ceux d'un troll et son sex appeal est aussi efficace que le pet d'un vampire. Quant à son nez, alors son nez! C'est un roc, c'est un pic, que dis-je c'est un pic? C'est une pastèque!
Je t'explique pas son odeur! Enfin bon, il à de petits yeux bleus presque blancs, mais alors, des yeux immondes! On se demande s'il est bien orienté du coté de la lumière, ses yeux reflètent le vice et les pires perversions que tu puisses imaginer. Ces yeux là, quand il est en colère deviennent globuleux, à ce sujet, Thornux m'a dit que ses yeux roulent sur eux mêmes quand la colère atteint son ultime paroxysme. Ha!Ha! Absurde n'est-ce pas? Mais ne t'inquiètes pas. Tu ne resteras pas sur ta faim, c'est l'un des nains les plus populaires de la mine!
Déjà, tu peux l'imaginer un peu, non? Eh bien rajoutes lui des cheveux roux et blancs qui lui tombent juste en dessus du derrière. Tu peux aussi lui rajouter une barbe rousse! Cette barbe est la raison de beaucoup de rumeurs, mais ce qui est sur c'est qu'elle est habitée. Et ce, par de la nourriture qu'il à ingurgité ou régurgité et par de la faune qui se situe légèrement plus bas pour les autres personnes sales. Bref, je ne t'expliques pas l'odeur! Je ne t'expliques pas l'haleine! Et je ne t'explique pas les petits frétillements de sa barbes lorsqu'il est immobile!
Ah, oui... Son armure... Il à beau sentir comme les excréments d'un orc malade, c'est un excellent forgeron. Aah oui! Il s'est forgé lui même son armure qu'il porte tous les jours et en quinze années elle n'a toujours pas été imprégnée de la putréfaction de son corps déconfit! Elle est en argent dit on... Un génie de la forge! Il à aussi forgé sa hache dont il ne se sert jamais, elle traine par terre quand il se la met à dos. Une hache en or dont le manche étincelle de nombre de pierres précieuses. Enfin, il à beau ne jamais se servir de son arme, il paraît que c'est un guerrier remarquable. Il aurait affronté un jour deux brutes orcs qu'il aurait lattés!
Enfin, l'odeur aussi est peut être un facteur... Mais bon! Qui plus est, c'est un nain qui ressemblerait à une chauve-souris mais qui serait aussi un nain doué dans tous nos domaines de prédilection. Ça te suffira?


Caractère :
Son caractère?! Eh bah mon pov' nain! Tu vas en entendre des belles encore là! Viens prendre une bière on parlera de cet imbécile à l'intérieur de la taverne autour d'une bonne cruche. Hé!Hé!
Bien, Ghorn est un nain unique dans son genre. Je t'ai dit tout à l'heure que c'était un être répugnant, eh bien ce n'est pas que physiquement. Il à le don de te casser les pieds quoi que tu fasses, quoi que tu dises et quoi que tu lui ais menacé de lui faire. C'est d'ailleurs peut être à cause du nombre de coups qu'il s'est prit qu'il est si laid... Ceci étant, son humour peut pousser au suicide le plus solide des gaillards.
Je me rappelle encore de la seule fois où j'ai échangé des paroles avec lui, il m'a littéralement détruit le moral, il m'a fait passer pour un alcoolique! Lui, qui se case des tonneaux de bière sans jamais avoir la gueule de bois! Il à réussi à me faire déprimer et me faire culpabiliser. Résultat il à bu ma bière en riant et à continué à se ficher de moi jusqu'à que je lui en paye une autre pour qu'il me laisse tranquille! C'était affreux! Il pleura un temps avant de reprendre son récit.
Alors, aussi... C'est un guerrier t'ai-je dit? En fait modérément... Il ne combat que lorsqu'il à de l'or, de la bière ou des gens à énerver à la clef. Il est égoïste, pervers et tordu. Et c'est même le seul nain de toute la mine qui ait jamais pu faire fuir une quinzaine de gobelins sans bouger! Sa force de persuasion?! Ha!Ha!Ha! Je ne sais pas mais je suis quasiment sûr que c'est son apparence et son odeur qui les a dégoutés à en mourir. En réalité, si tu connais les stéréotypes du nain qui circulent sur nous dans le monde extérieur, eh bien tu connais Ghorn, mais en moins poussé. ».
Ce jour là nous avons tenté de sortir de la taverne et par surprise Ghorn poil de Yack y entrait en même temps, mon ami avait sa choppe de bière à la bouche. Sous le choc provoqué par l'odeur il à inspiré un grand coup et à avalé toute sa bière. Il est mort 3 minutes plus tard d'une intoxication. Je me rappelle encore du rire de Ghorn lorsqu'il avait vu l'effet qu'il avait fait à son frère de mine. Un son du genre '' Hé! Hé! Héé! ''. »

Écrits trouvés dans la chambre d'un nain qui prétendait avoir une odeur putréfiée dans le nez à chaque seconde. Ce nain s'est pendu deux jours après cette déclaration.


Histoire:

I/ La crise infantile

Bonjouur! Je suis Ghorn Poil De Yack. Je vais encore vous torturer l'audition de ma merveilleuse voix avec mon histoire sans intérêts!
Voilà, commençons par le commencement. Mon père, Borloo Ludril était un nain culte! Un mongole fier à mes yeux! Un nain capable de me soulever! Bref, c'était un incommensurable guerrier! Mon père ne parlait que des récits de la grande guerre et des massacres qui avaient fait lieu dans les terres d'Alésia. Il avait fait de moi un vrai nain! Un poilu! Un gros! Un... Nain quoi...
Nombre d'entre mes frère de pioche diront que je suis immonde mais je suis le plus beau nain de la mine! Et c'est grâce à feu mon père! Au début de ma délicieuse vie, j'ai été élevé comme un simple petit nain. Je prenais toujours mon bain bimensuel, je faisais du sport en portant d'énormes cailloux, j'observais de l'or à longueur de journée afin de pouvoir même sentir son odeur... Bref, je devenais digne de mon géniteur. Mon père était atrocement fier de moi.
Mais, un jour, j'eus l'âge que l'on appelle ''l'âge du bouton'' dans ma famille. Justement à mes 24 ans, mes cheveux roux coulaient sur mon visage jonchant un visage extrêmement boutonneux. Les autres nains n'avaient pas cette période acnéique qu'était l'adolescence, cependant moi si... A l'époque mes cheveux formaient un casque naturel. C'est lors de cette période que je décidais de ne plus me laver au grand désarroi de mon père! Il était désemparé, sa ''fierté'', comme il avait l'habitude de m'appeler, se transformait petit à petit en une boule à l'odeur de moisissure. Pour moi c'est une qualité! Et quiconque osera démentir cette version se verra dans l'obligation de recevoir mon attaques mortelle des aisselles qui font la fierté de mon surnom ''poil de yack''.
Auparavant j'étais (presque) musclé sous mon enveloppe graisseuse mais en arrêtant de pratiquer des sports j'ai été transformé en cette boule que vous pouvez observer. ( Vous pouvez toucher! Ça c'est authentique! )
J'ai donc opposé cette bedaine épique à celle de mon père qui voulait que je me remette immédiatement à mes habitudes. Je l'ai défié du regard du haut de mes 80 cms.

« Père, je suis un nain, beaucoup d'entre nous se lavent fréquemment! C'est une insulte à notre race! Nos ancêtres ne se lavaient pas, du moins jamais tous les deux mois. A mon avis, s'ils se lavaient c'était une fois par dizaine d'années. Et encore! Ces actes de se laver et d'entretenir un semblant de musculature sont.. Répugnants! » lui ais-je dit.

Bref, il s'énerva subitement et me fila une torgnole digne de ce nom. Je tombais au sol et rebondis sur ma masse graisseuse. Je roulais ensuite sur le coté et laissais parler ma lâcheté, je fuis. J'eus alors une douleur assommante sur tout le visage durant plusieurs heures. J'entrais furtivement chez moi, passais derrière mon père à pas de loup pendant qu'il dormait. Mon ventre poilu rebondissait à chaque pas et au bout d'une minute, j'étais passé suffisamment discrètement pour pouvoir marcher normalement. Je tombais alors subitement face à la grotte me servant de chambre. Je m'empressais de récupérer un maximum d'affaires sans tout de même me charger comme un nain portable. Bref, j'étais tout de même si chargé que je ne voyais plus ce qu'il y avait en face de moi. (Mes cheveux ne m'aidaient pas non plus!) Lorsque j'arrivais près de la sortie, je fis tomber toutes mes affaires face à la vocifération de mon père, un grand poète:

« REVIENS ICI! ESPÈCE DE SALE PETIT...!! »

Et il tenta de m'étouffer délicatement de ses mains boudinées. Mon instinct de survie me sauva alors la vie. Je ne me suis pas battu, non! J'ai fait le mort... Et ça à très bien marché! Mon père m'a lâché et m'a mit des coups de pieds pour vérifier que j'étais bien mort. Il m'a alors abandonné sur le carreau pour fumer sa pipe. Je me suis alors discrètement levé... Et, furtif, je me suis enfuit avec toutes les affaires que j'avais commencé à prendre. Le râle de mon père fit un écho résonnant dans tous les boyaux de toutes les galeries de toute la mine! Je n'y prêtais pas garde, je devais courir. Mon père ne me prenait pas en chasse mais il hurlait. J'ai couru sans m'arrêter plusieurs minutes avant d'apercevoir une lueur extraordinaire! Ce devait être le jour, le faiseur de lumière, le créateur de vie, l'hôte de la magnificence,...! Et j'ai fait demi-tour.

« Hé! Hé! Hé! On ne me la fait pas à moi, vous ne vous débarrasserez pas de moi comme ça! Je jure de vous pourrir la vie pour les siècles des siècles. »

Et c'est ainsi que je prêtais serment de ne jamais plus être agréable! Je ne ferais jamais plus de sport! Et surtout, je consacrerais désormais ma vie à l'or, la pénibilité et les âneries quelles qu'elles soient!

II/ La nouvelle vie dans la mine.

Je venais d'avoir 25 années lorsque j'ai fui. Et j'avais un miraculeux début de barbe. J'en étais extrêmement fier. C'est pourquoi je la brossais, la cirais, la huilais et l'entretenais tous les jours. (Je m'en suis lassé au bout d'une semaine...) Au final ma sublimissime barbe m'avait permit de me trouver un premier travail. J'étais allé un beau matin chez un forgeron de la mine. Il faut avouer que cet empaffé m'a d'abord proposé de m'exiler à cause de mon odeur. Je lui répondit ainsi:

« Hé! Hé! Hé! Non monseigneur, je ne veux pas partir mais je voudrais savoir si je pouvais apprendre à forger à vos gras cotés. »

Bien entendu, le premier effet fut la surprise, puis il rit et me demanda de lui montrer ce dont j'étais capable. Borloo, mon père m'avait toujours dit que j'avais un talent! Un grand talent! Il m'avait alors apprit les rudiment de cet art... Aiguiser les lames, chauffer le métal, et cætera... Bref, je pris alors une hache que le forgeron avait fait chauffer au préalable et lui demandais de s'écarter. La hache apposée par ma main gauche sur un tabouret ( la table étant trop haute pour moi ) et le marteau dans ma main droite, un bruit d'acier déchirant le silence se fit entendre dans la pièce. Le fer rougeoyant se modelait à chaque coup, des braises s'échappaient comme par peur du marteau et s'en allaient, éclairant l'endroit pour mieux l'assombrir lors de leur apaisement.
Suite à un quart d'heure de coups tonitruants, la hache rougeoyante s'était transformée en une arme qui n'attendait plus que d'être souillée par le sang. Le forgeron, agréablement surpris m'a alors donné un atelier ou il m'a apprit à forger, je l'ai donc remercié, et après douze longues années de perfectionnement, je lui donnais un tonneau de bière qui avait macéré afin de lui témoigner ma gratitude. Ce fut certainement de fort belles années de ma vie! Je faisais absolument tout ce qui me plaisait, forger, amasser de l'or et insulter le client qui se méprenait à entrer dans ma forge. Ceux là ont d'ailleurs donné naissance à ma réputation de ''casse pied'' au sein de la mine.
A la suite de cette formation, je partis à la recherche d'un moyen de devenir un guerrier comme ce cher gras père me l'avait sommé. C'est après m'être fait envoyé paître par tous les entraineurs nain que j'arrivais enfin à trouver ce que je cherchais.
C'était le matin du début de la quatrième semaine de recherche. J'étais affalé contre un mur de roches rugueuses, les pierres étaient humides et je ronflais à m'en rompre les tympans. Un bruit m'éveilla, un de mes congénères se trouvait face à moi et observa la hache que j'avais forgée et qui ornait mon coté. Tout en posant ses yeux sur ma frétillante barbe, il prit la parole:

« Malgré votre pestilentielle odeur, seriez vous un guerrier? »

Ma réponse fut d'autant plus explicite:

« Raaaah! Je dors! Et pis' c'est toi qui pue! »

Le nain m'avait regardé d'un air affligé

« Enfin voyons, restez poli, les dogmes naines seraient elles passées inaperçues à vos oreilles? Je vous le demande, êtes vous un guerrier »

« Ouais, ouais, un apprenti qui pourrait bien te botter le train si tu continues à m'agacer. »

C'est à cet instant que les yeux du nain s'écarquillèrent. Il me dévisagea quelques secondes, j'ouvris les yeux et remarquais alors son apparence. C'était un nain de bonne taille, il avait un visage rongé par le temps et fort paternel. Son regard bleu comme le saphir faisait ressortir sa barbe et sa chevelure blanche. Quant à son équipement, il avait une hache plus longue que mon corps lui même et une armure scintillante marquée de piques surplombant les épaules. Je me levais alors en baillant. Il m'expliqua alors qu'il était un fils de Vulcain, à ces mots je me suis raidi et je me suis ensuite mis à parler:

« Excusez mon attitude déplaisante passée, je souhaiterais m'entretenir avec vous afin de devenir un guerrier digne de ce nom. »

Il m'expliqua qu'il allait et venait de galeries en galeries afin de trouver un messager apte aux combats. Ce messager devrait risquer sa vie dans les terres d'Alésia et faire parvenir des messages aux quelques nains qui avaient fait foyer à l'extérieur de la mine. Le nain me fit passer un test et estima que j'étais apte à essayer de passer l'entraînement intensif pour devenir messager martial.
Deux semaines durant, je fus formé par un étrange dojo au plus profond de la mine naine, c'était là que je me suis entraîné rudement. Les autres nains me haïssaient pour mon manque d'hygiène et s'acharnaient toujours sur ma personne, ceci rendait l'entraînement encore plus draconien. Cependant, arrivé à la deuxième semaine, à force de combattre plusieurs ennemis d'un niveau plus qu'acceptable, j'étais devenu le meilleur combattant de l'école. Je partis et devins l'un des messagers travaillant pour l'élite naine.
C'était quatre jours après avoir reçu mon titre que ma première mission me fut confiée. Je devais apporter une lettre à un élite nain envoyé pour d'obscures raison en mission dans la cité d'Ackbar. Lorsque je revins, j'avais déjà combattu plus de fois que je ne l'avais jamais fait en 15 ans de ma vie.
Mes capacités martiales s'optimisèrent rapidement avec ce métier. Et c'est aussi avec cette fonction que j'ai rencontré le Haut-Roi, Alvis Thorlak, il était le seul à (ne pas trop) me rejeter, nous devînmes ''amis'' . C'est après trente-quatre longues années au services du maître ingénieur et aux cotés de celui qui deviendrait plus tard notre roi que ma vie devint ce qu'elle est aujourd'hui.

III/ L'adultère

J'étais à l'âge adulte et le maître ingénieur lui même était venu me voir avec une pince lui serrant les narines. C'était un nain culte qui était devenu un mélange de canard et de guerrier en me donnant les termes du contrat:

« Vous êtes Ghorn, Poil De Yack?! Ce ne peut être votre vrai nom... Enfin qu'importe, les nains qui s'occupent de transmettre les ordres m'ont certifié que vous êtes le meilleur! L'empire nain à besoin de vous! Il faut que vous alliez amener cette lettre au royaume elfique. La reine Seregon attends cette précieuse lettre. Et de l'ouvrez pas! Elle est destinée à la reine blanche et à elle seule. »

Sur ces mots, il me remit la lettre en question et partit de la salle en courant, un pou lui avait sauté sur le crâne. Je restais bouche bée devant un tel miracle; pour le commun des mortels, cela aurait été dût à l'honneur de voir notre chef d'élite; mais pour moi, c'était une opportunité de monter en grade. Lorsque je sautais de joie les bras en l'air, mon gras abdomen ressemblait à un yoyo et l'odeur de mes aisselle envahissait toute la pièce ( les responsables ont dû la faire interdire d'accès 2 mois durant avant que l'odeur se dissipe! ).
Je rentrais et me dirigeais alors en direction de la chambre qui m'était attitrée. (Une chambre loin de toute âme qui vive.) Arrivé là bas, je préparais mes affaires: ma hache de bataille, mon casque, la lettre et une couverture... Mon aventure allait commencer au loin, dans un univers munit d'ombres étendues sur plusieurs kilomètres, d'arbres multiples chacun plus vieux que le plus ancien des nains et d'individus de grande taille mais aux oreilles aussi énormes que leur égo.

Pour une énième fois, je partais de la mine, posais mon petit pied à l'ultime frontière séparant l'ombre de la mine et la lumière de l'extérieur. Je m'immergeais dans ce monde qui allait devenir mon nouveau terrain d'entraînement. Un monde sans foi ni loi à l'intérieur duquel la mort m'attend en de multiples endroits. Alors que mes pas s'accéléraient je pensais..

« Je n'ai jamais vu d'elfes, sont-ils susceptibles? Ce pourrait être drôle... Cependant, je ne suis même pas sûr de les trouver... Le maître ingénieur ne m'a pas précisé comment les trouver, ni comment entrer en contact avec eux... Foi de nain, cette mission promet d'être laborieuse. »

Je marchais depuis plusieurs jours déjà en sifflant et sans l'ombre d'une encombre. Peu après, j'avais atteint une grande et mystérieuse forêt, tout à coup, un buisson se mouva à ma gauche. Je tournais ma tête en ce sens et scrutais le mystérieux buisson. Soudain, un petit rire merveilleux résonna de cette provenance.
* Une fée?! Génial, il paraît qu'elles brillent la nuit, j'aurais une jolie torche! * me dis-je.
Mais en sautant dans le buisson je tombais alors nez à nez avec un farfadet. Cette créature de rêve me présenta son aimable derrière et me largua un gaz sur le visage. Je m'énervais et lui courais après, mais à chaque fois que mes mains le frôlaient pour le saisir il me lançait d'une voix enfantine:

« Tu pues! Hi! Hi! Tu pues! »

Je le maudissais, je voulais l'attraper mais il était aussi insaisissable que du savon et tout le monde est apte à deviner que je déteste ce contact. Quand au bout d'une très longue chasse je parvins à l'immobiliser entre mes mains, j'entendis une voix mélodieuse et chantante. Une voix féminine et Elfique, en tournant la tête je l'aperçus, elle me regardait de sa haute taille.

« Mais, voyons... Un nain?! C'est un nain?! Que fais tu là?! D'où vient-t... Elle remarqua que je tenais le farfadet qui tentait de s'extirper. Mais lâche-le! Cette créature appartient à la nature! Respecte le ou meurs! »

Elle sortit son arc et une flèche, spontanément je levais les deux bras en faisant voler le farfadet qui atterrit entre deux branches sylvestres. Elle arqua, me visa et me cria:

« Que viens-tu faire là?! Réponds! »


« Mais certainement! Je suis ici pour apporter un message de la part de l'empire Nain à la Grande Reine blanche! Maintenant, vous pourriez arrêter de me viser s'il vous plaît?! J'ai peur! »

Elle relâcha son arc et me regarda de haut en bas. Elle devait se demander à quel point l'empire nain était désespéré pour faire appel à un nain aussi pitoyable que moi. Ma ruse marchait à merveille (Hé! Hé!). Elle me fit signe de la suivre de sa majestueuse dextre.
Je la remarquais alors telle qu'elle était réellement, derrière son image guerrière... De dos, elle était sublime, elle dépassait aisément le mètre soixante et une longue chevelure blonde coulait dans son dos, une chevelure qui se stoppait au dessus du postérieur comme si cela était fait afin de pouvoir le contempler. De fines jambes élancées et dénuées de poils (si habituels chez les nains) portaient un corps fin aux formes que l'on devine fort généreuse au derrière des omoplates. Cette nymphe se déplaçait avec aisance dans le milieu sauvage et sylvestre. J'étais subjugué, elle était vraiment belle, je m'approchais d'elle pour lui parler quand elle se retourna. Ses yeux étaient ouverts comme ceux des poissons et ses traits marquaient un dégoût extrême, quant à sa bouche, elle était entrouverte et laissait entrevoir des dents serrées. Visiblement quelque chose la dégoutait, ses sourcils froncés ne pouvaient mentir mais je ne parvenais pas à savoir ce que c'était. Cependant une chose était certaine, l'objet de son dégoût était tout près. Je me retournais pour voir ce que c'était, il n'y avait qu'une immense étendue sylvestre et mon farfadet qui s'esclaffait en me regardant. Mon regard se retourna vers elle et je remarquais qu'elle était en train de courir. J'entendis alors dans mon dos:

« Tu pues! Hi! Hi! Tu pues! »

Décidément, cette sale bête m'énervait, je me retournais et lui lançais ma hache. La hache tournoya quelque dixièmes de secondes avant de se ficher brutalement au dessus du farfadet. Celui-ci me regarda d'un air fort effarouché. Je m'approchais, le regardais et lui adressant un sourire railleur:

« Connais-tu le chemin pour aller au trône naturel qui accueille la reine Seregon? »

Alors une voix aussi mélodieuse et enchanteresse que celle de l'elfe résonna dans mon dos, cependant, cette fois c'était celle d'un mâle ( Enfin, si l'on puis dire...):

« Lui non messager nain, cependant, nous le connaissons. Nous vous serons reconnaissants de ne plus abîmer ainsi les arbres de la forêt de symphonia... Maintenant, si vous voulez bien me suivre à distance. »

La femme de tout à l'heure était à ses cotés, elle devait l'avoir appelé en renfort. Je me sentais vexé, je ne lui aurais jamais fait de mal à cette petite, bien au contraire! Bref,... Je les suivis donc ''à distance'' comme ce me fut demandé. Les arbres étaient innombrables, ils paraissaient tous gigantesques et savants. Je regardais les deux elfes au devant de mes pas. Ils avançaient à un bon rythme et ne se retournaient pas pour voir si je les suivais bien...
C'était un peuple emmérité aux femelles fort attrayantes. Si je n'étais pas si petit, je tenterais bien de m'immiscer discrètement chez ces créatures de rêve, cependant, je n'en aurais jamais l'occasion... Mes 80 cms ne me le permettront jamais. Au bout d'une petite marche nous arrivâmes au pied d'une architecture immense. Elle même était à une hauteur qu'un petit nain comme moi ne saurait jamais évaluer même avec un compas dans l'œil. Placée sur un énorme chêne multicentenaire, elle s'allongeait en une maison savamment installée. Des escaliers qui semblaient naturels montaient à cet arbre pour donner accès à l'inaccessible.
Je posais mon pied sur la première marche sous l'acquiescement de l'elfe qui m'avait mené jusqu'ici, je montais et au fur et à mesure des marches mon souffle se saccadait. Un seul faux pas devant la reine et je serais transformé en hérisson avant de pouvoir m'en excuser. Aucun de ces elfes n'aimait les autres peuples, peu de temps avait passé depuis la grande guerre et cette fière race avait gardé un grand traumatisme des décès de leurs frères et soeur il y à des années.
Leurs mœurs avaient changées et avaient fait des autres peuples des ennemis ataviques. Seuls les anges avaient l'immense honneur de ne pas être cibles de la répulsion xénophobe des elfes.
J'arrivais enfin face à la porte d'entrée. Elle était immense, on y observait maintes gravures et ornements sylvestres. Deux lanciers au casque brillant décroisèrent leurs armes et la porte s'ouvrit lentement. Je pus subséquemment et progressivement observer une assemblée elfique, au centre de ma vision il y avait comme un enchantement, un trône blanc sur lequel était assise la reine. Créature de rêve aux yeux sages et emplis d'une passion sans précédents, passion pour son peuple et pour la nature qui était leur mère. En avançant je faisais un rapprochement entre nos deux races: les elfes étaient atteints d'un amour passionnel pour leur environnement, la forêt et la nature. Et nous, nains nous aimions plus que tout notre mère la montagne, celle qui nous a bercés, celle qui nous à choyés.
Je me prosternais face à la reine blanche et la Nirvaneli qui faisait honneur à son coté. La voix royale résonna alors dans la salle qui était plongée dans un désert sonore.

« Bonjour, maître nain, mes hommes m'ont rapporté que vous deviez me remettre une lettre. Je vous laisse donc vous expliquer. »

« Bien le bonjour, ô reine blanche, la raison de ma présence en ce lieu est bien comme vous l'avez dit, due à une lettre que mon peuple veut que je vous remette. C'est une lettre qui est encore un secret pour moi, l'expéditeur, ou mon supérieur, le maître ingénieur me l'a remise en m'ordonnant de la garder secrète. »

Elle tourna la tête vers un garde qui était à sa droite et lui dit par le biais d'yeux ingénus de la lui porter.
Toujours agenouillé, j'attendis qu'il arrive la lettre dans la main droite. Une fois face à moi, je la lui donnais.

« Un grand merci à vous messager, vous pouvez à présent retourner chez vous. Les elfes qui vous ont accompagnés jusqu'ici vont vous raccompagner afin que vous puissiez sortir vivant. »


Je déglutis, elle ne mâchait pas ses mots, je sortis donc de ma démarche lourde. Arrivé au pied de l'arbre, l'homme qui m'avait amené, le dos courbé, tenait posée sur ses mains une flèche reluisante:

« Ceci est un cadeau de ma maîtresse pour vous, elle vous servira de confirmation à votre peuple que la lettre est arrivée à bon port. »

Je pris la flèche et la fourrais dans mon sac en le remerciant. J'étais pressé de partir, ce peuple me faisait bien comprendre que je n'étais pas le bienvenu. L'elfe me regarda et partit sans dire ne serait-ce qu'un mot.
Je m'avançais alors pour le suivre, sa démarche était allongée mais mon corps avait fini par prendre le rythme. On appelait cette marche le retour, cependant je ne reconnaissait rien, pas même un signe, pas un arbre, pas une pierre... Les elfes étaient incroyables, je n'aurais jamais pu revenir seul. J'aurais erré, erré, encore erré jusqu'à ce que la faux insensible et mortuaire de la mort vienne couper le fil qui me reliait à la montagne. A ces sombres pensées je ne cessais de penser à ma vie minière, les joies de la taverne, des chants nains méconnus, des combats entre nous, des insultes proférées aux autres... C'était le bon temps, mais il n'était pas fini j'allais retourner à la mine et reprendre mon existence passionnante.
Perdu dans mes pensées je ne remarquais pas que l'elfe étaient loin devant, lorsque j'en pris conscience il était trop tard, l'elfe s'était évaporé dans sa mère nature. J'ai alors reprit mes esprits subitement:

« Raaaaahaaaa!!! J'ai perdu l'elfe! Comment j'vais faire?!! »

Pour ne pas mentir, j'avais peur et j'ai couru sur plusieurs kilomètres avant d'atteindre l'orée de la forêt. Était-ce un coup de chance ou un plan prévu par les elfes qui savaient que je réussirais à sortir? Je ne le savais pas et je ne l'ai jamais su. Le fait était que je devais partir et retourner chez moi. Après m'être renseigné sur ma position par l'intermédiaire d'une carte Naine, je partis pour la mine.
(à suivre)





Informations importantes :
Ghorn est un personnage dont la puissance n'est pas négligeable malgré son manque de charisme poussé. Il est un proche d'Alvis Thorlak ayant été messager durant une période similaire. Il est un personnage peureux qui ne se bat que lorsqu'il l'a décidé, et lorsqu'il se trouve face à un allié qui le menace, il se laisse envahir par la peur ( exemple: l'elfe dans la forêt de Symphonia).


Rang souhaité : Fils De Vulcain


Disponibilités pour poster : Un peu tout le temps selon les périodes.


Comment avez-vous connu les Cendres d'Alésia ? Je connais une ou deux personnes sur ce forum


Si vous connaissez le nom de votre avatar et le manga/jeu ou autre dont il est tiré, mentionnez-le ici : World Of Warcraft (oui je sais c'est pas glorieux)


Spoiler:


Dernière édition par Ghorn Poil De Yack le Mer 1 Déc - 21:10, édité 1 fois
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Tanhor Ullerdran
Grand Garou • Modérateur
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MessageSujet: Re: Ghorn Poil De Yack   Ghorn Poil De Yack Icon_minitimeMar 30 Nov - 19:11

Bienvenue, Sieur Poil de Yack! Very Happy
Tout d'abord, j'ai vraiment aimé ce début de fiche! Je me suis bien marré x)...

Ce point mis à part, je passe aux côtés moins positifs de la fiche.
C'est long, c'est marrant (très marrant), c'est pas mal écrit, mais... c'est pas non plus du niveau de chef d'élite ou d'élite.
Tu n'aères pas assez. Bien que ce côté soit un peu moins développé (mais pas inexistant) dans le reste de ta fiche, ça saute aux yeux dans ta description physique qui n'est constituée que d'un gros bloc (un gros bloc hilarant, mais un gros bloc pas aéré quand même). Enfin, tes phrases sont trop brutes, trop simples à mon goût.

Ensuite, quelques détails de ton récit me dérangent :
Citation :
mais en arrêtant la musculation naine
Je ne savais pas qu'il y avait une musculation typiquement naine... Peut-être pourrais-tu dire plus exactement de quoi il s'agit?

Citation :
Nos ancêtres ne se lavaient pas, du moins jamais tous les deux mois. Si ils se lavaient c'était une fois par dizaine d'années.
Bon... là, j'avoue que je chipote peut-être un peu... mais, bien que je ne vois pas les nains comme des créatures à l'hygiène sur-développée (pas de commentaires à propos de mon poil canin, merci), je pense que tu caricatures complètement cette race.
Peut-être pourrais-tu préciser qu'il ne s'agit que de ton opinion? (là c'est vraiment du chipotage... donc à voir avec le reste du staff)

Après ça, la rencontre avec Alvis Thorlak (enfin, au vu de la description que tu donnes du guerrier, je pense que c'est lui ^^) me paraît carrément improbable. Peut-être as-tu vu ce détail avec l'intéressé, mais si le roi nain désire former un genre d'élite messagère, est-ce qu'il se baladerait vraiment dans tout le royaume nain pour trouver ça? Et, surtout... Combien de chances y a-t-il pour qu'il s'arrête sur une mini boule de graisse (encore plus que les autres nains, je veux dire) à l'odeur particulièrement atroce (sans parler des insultes que ce dernier lui balance)?

Enfin, ce qui suit cette rencontre me titille aussi. Depuis quand trouves-t-on des écoles spécialisées dans le combat chez les nains? Des écoles de forgeron, joailler, alchimiste...etc pour quoi pas. Mais au lieu d'écoles de combat, je pense qu'il serait plus convenable de parler de dojos. Et, quand bien même il y aurait bien des écoles spécialisées dans les arts de la guerre, je ne pense pas qu'elles seraient assez nombreuses pour se permettre d'en élire une plus ou moins ardue que les autres et d'y former les élites de la nation naine... Enfin ce point est à voir avec Alvis et le reste du staff.


Au vu de ces détails, je serais plutôt pour t'accorder le rang de Guerrier, mais j'attends tout de même de voir le reste de ta fiche =)!
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MessageSujet: Re: Ghorn Poil De Yack   Ghorn Poil De Yack Icon_minitimeMar 30 Nov - 19:53

Bien, bien bien... Pour l'aération, je vais m'y remettre, ce n'est absolument pas un problème. Pour le coup, je m'y mets dés maintenant. En ce qui est de la musculation naine, je vais m'expliquer ( en fait ce serait plus une musculation à base d'éléments modifiés à l'alchimie ainsi qu'à l'aide de rochers... J'aurais dut développer le sens... )

Pour les paroles rapportées j'avoue qu'elles soient absurdes, cependant, Ghorn est absurde par défaut, donc je vais le modifier pour qu'on voit bien qu'il ne parlait pas en connaissance de cause. (J'aurais pensé que cette parole était suffisamment absurde pour que je n'ai pas besoin de l'expliquer désolé.. )

Désolé pour la réponse antécédente sur le haut roi Thorlak, j'ai compris de traviole... Non, ce n'est pas du tout Alvis, physiquement Thorlak est chauve il me semble... De plus, Ghorn n'est absolument pas un fils de vulcain à ce moment, c'est un simple forgeur gris à ce moment là. Et justement, c'est un simple recruteur qui cherche de nouveaux messagers "aptes" à se défendre.

Et pour la suite de ton post je n'ai aucune excuses. Embarassed
Je parlerai donc d'un dojo particulièrement rude.

Bon, je modifie déjà ce qui ne va pas.
Merci, administrateur aux poils soyeux!
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MessageSujet: Re: Ghorn Poil De Yack   Ghorn Poil De Yack Icon_minitime

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