Nom : Thalion
Prénom : Vladimir
Âge : 25 ans
Présentation physique :
Pourquoi parler de choses si sombres? Son physique correspond parfaitement à celui d'un fou psychopathe. Il est un être froid aux yeux si bleus que l'on pourrait les croire blancs... Blancs? Ah oui... Le blanc... La pureté... En sommes nous surs? Je ne le crois pas vu que je comparerais plus Vladimir à un renégat qu'à un ange, or cet homme à justement les cheveux blancs. Mais d'un blanc aussi pâle que la neige, et qui s'étire jusqu'au milieu de son dos. Il a un visage lisse et effrayant qui fait ressentir la tristesse à quiconque ose poser ses yeux sur lui. Lorsqu'il ne porte pas son armure réglementaire, cet homme s'habille d'un long manteau noir en cuir parsemé de chaînes lui donnant une démarche lourde, il porte en dessous une chemise tout aussi noire et un pantalon noir avec une boucle de ceinture argentée en forme de tête de faux. Ses bottes de cuir lui donnent un air imposant et ses gantelets d'acier incitent le respect en toutes circonstances. Sa morphologie sèche laisse entrevoir un homme normalement constitué mais très musclé (de façon raisonnée quand même..) . Ce personnage est un ange de beauté mais une personne extrêmement sombre. En fait, de loin que ce soit de devant ou de derrière, on verrait une forme humaine noire, une forme qui nous ferait ressentir ce sentiment désemparé face à une chose que l'on ne saurait expliquer, mais juste au dessus de cette forme, une tête aussi pâle qu'un mort surplombée de cette chevelure de neige. Bien sur tout cela est quand il ne porte pas son armure, avec celle-ci, il perd toute son originalité et la seule chose qui pourrait interpeller... Ce sont ces yeux illuminés de fou dangereux avant d'exécuter une victime. Bien sur personne ne put jamais le confirmer...
Caractère :
Bien qu'il ait un physique si attirant, Thalion est un véritable monstre! Aucune autre race autre que les humains n'inspire la sympathie à cet infâme bourreau. Malgré cela, il vit au milieu des autres races en contenant au maximum ses manques de toxine. Il est addict au meurtre et tue régulièrement des animaux qu'il chasse en forêt ou en montagne lorsque ses besoins de sang et de tueries deviennent insoutenables, il y disparait parfois des semaines entières, plus il y à de sang autour de sa victime, plus il est satisfait. Pourquoi est-ce que je n'utilise pas le mot «heureux»? Simplement parce qu'il ne ressent aucun sentiment normal... Sa sœur est la seule personne qui symbolise l'Amour à ses yeux, il a tué pour elle, il vit pour elle, il se détruira pour elle et il mourrait pour elle. Thalion est infiniment agressif, colérique et susceptible. La dernière fois que quelqu'un s'est amusé à se moquer de lui, Vladimir s'est approché calmement de l'homme puis en lui souriant lui dit:
« profites bien de tes jambes...»
Il fit suivre cette remarque sadique d'un coup d'une puissance inhumaine sur la rotule de son opposant. Il répéta ce coup sur l'autre jambe et lui asséna des coups à la tête. Enfin, il s'arrêta laissant sa victime qui crachait du sang sur le sol. Comme vous l'aurez compris, Thalion est une personne qui aime la guerre et le sang, il n'en a aucunement peur, bien au contraire. Comme il dépend de ses doses régulières de toxine, le sang l'excite et le meurtre le distrait. Sa vie, lorsqu'elle manque ne serait-ce qu'une simple seconde d'action, lui paraît extrêmement ennuyeuse. Il déteste les autres et vit pour protéger sa sœur et le royaume des humains. Il aime détruire tout ce que les autres chérissent, Thalion est un homme qui aime jouer avec les autres... Ce doit être de famille, que ce soit Vladimir ou Délhia, les Thalions aiment à contrôler les êtres vivants qui exacerbent leur haine. Fourbe, fou, insensible, mégalomane et cruel, Thalion n'a pas fini de surélever le paroxysme général de la haine...
Histoire :
Écoutez bien mon histoire, Thalion ne répète jamais deux fois.
Comme vous l'aurez compris, je suis Thalion, chevalier de fer serviteur de l'ordre des humains et frère de Délhia Thalion. Mon histoire débute dans une ferme... Une famille paysanne modèle: un père, une mère, un garçon de 14 ans et une fille de 10 ans. Un foyer dans lequel les cheveux noirs étaient héréditaires. La vie était belle pour cette famille et l'argent ne manquait que peu, ce qui créa bien entendu d'innombrables jaloux dans les familles environnantes. Si ma famille était si aisée, cela était dût au fait mon père vendait ses capacités peu communes de potier aux nobles eux mêmes.
Un jour comme tant d'autres se terminait ce soir là... La nuit tombait et nous dormions près du feu. Un bruit extérieur à la maison nous éveilla avec ma sœur, mes parents alertés s'interrogèrent. Lorsque mon père regarda par la fenêtre pour y chercher une quelconque ombre, j'assistais pour la première fois de ma vie à un meurtre. Un homme en tenue d'assassin lui sauta dessus avec un couteau. Ma mère hurla et je vis le couteau glisser sur la gorge de mon père pendant que je cachais les yeux de ma sœur. L'homme se rapprocha de nous... Pétrifié, je le voyais alors de près, son visage était comme détruit. Il avait beau être humain, son visage renvoyait l'esprit à l'enfer. Envahi par le peur je hurlais à ma sœur de fuir tandis que ma mère couru la chercher. L'homme ne laissa jamais entrevoir ne serait-ce qu'une once de pitié en réduisant ma mère à la suffocation, un fil d'acier lui servait d'arme alors qu'elle tenait ma sœur dans les bras. Ma mère était un être pitoyable, elle tomba au sol avec un visage qui resta éternellement empli par l'ultime peur de la mort. Il se tourna alors vers ma soeur. Il s'avère qu'à l'époque je fus poussé par un sentiment de rage, cet infâme vermisseau avait osé s'en prendre à ma sœur! Enfin, j'empoignais avec force le tisonnier qui était contre le mur et m'élançais sur l'assassin. Je lui donnais un coup à l'arrière de la tête alors qu'il comptait planter son couteau dans le cœur de Délhia. Je le vis tituber et du sang tâcher la capuche qui cachait son visage. Après avoir lâché mon tisonnier, je lui sautais sur la colonne vertébrale. Il s'écrasa lourdement et mon visage changeait au fur et à mesure de ma domination. La peur laissait place à l'adrénaline et un sourire apparaissait peu à peu. Une fois au sol, je le frappais de toutes mes force, je sentais ses os craquer sous la force de mes poings... Mon habit et mon visage furent aspergés de sang, ma sœur pleurait en se cachant le visage des mains. L'homme s'accrochait à son mollet et y planta ses ongles. Je redoublait de haine en voyant le sang de Délhia couler. Soudain, je vis que la pression qu'il exerçait n'était plus... Il avait cessé de vivre... Mon visage déchiré par la haine était parcouru par un sourire indescriptible. Il y eut un court silence durant lequel je me levais en vacillant. Je prenais alors ma sœur dans les bras en tachant sa robe blanche d'un sang impur. Nous sortîmes de la maison, marchâmes, je trébuchais, me reprenais, tombais, ma soeur me relevait. Nous vîmes à quelques centaines de mètres la forêt où nous allions jouer. Nous y entrions au terme d'efforts me paraissant abominables. C'est à cet endroit que je me suis alors effondré à bout de force.
Lorsque je me suis réveillé ma sœur était à mon chevet. Il y eut un long silence et je tirais mes cheveux déjà longs vers la lumière du soleil. Cette lumière semblait être envoyée par Délhia. Mes cheveux étaient devenus pâles, mes liens héréditaires semblaient disparus avec la mort de mes parents. Je me sentais mal, je me sentais comme si j'étais un autre. Le choc de la mort de mes parents et celui de la découverte de la toxine m'avaient entièrement métamorphosé. Pas seulement mes cheveux, tout en moi avait sombré dans les abysses de l'obscurité. Mes yeux si bleus s'étaient éclaircis, ces yeux qui reflétaient autrefois le ciel, à présent commençaient à refléter le néant. Mon teint, quant à lui était semblable à celui d'un mort. Rien de tout cela ne revint jamais à la normale... Ma sœur me regardait sans jamais me dévoiler ses pensées. Elle paraissait troublée par mes changements inédits, un tel changement, en une seule nuit... Voilà de quoi laisser perplexes les plus grands érudits. Tout ce qu'elle fit, ce fut de me lever et de m'emmener dans une grange abandonnée non loin. Je restais alors éveillé et assit contre le mur avec ma chère sœur qui dormait dans mes bras.
Le lendemain, je m'éveillais et décidais de réveiller Délhia. J'avais dans l'idée de nourrir cette bouche affamée. Je prévoyais déjà de trouver cette grange dont ma mère me parlait souvent, une grange toujours emplie d'une énorme quantité de blé. Je demandais à ma sœur de rester là, puis je partis à la recherche de cette grange. Après une demi-journée de recherches, je la trouvais enfin, je récupérais un sac entier dans la réserve et me faufilais doucement vers la sortie. Quand j'arrivais avec le sac auprès de ma sœur, celle-ci me me prit dans ses bras sans dire mots. Toujours silencieusement, nous nous nourrîmes en nous regardant mutuellement dans les yeux. C'était le seul moyen que nous avions de communiquer... C'était le plus beau...
Cinq longues années passèrent, j'avais déjà volé plus de cent-cinquante sacs et Délhia avait reprit la parole intégralement avant la fin de la première année. J'avais profité de tout mon temps libre pour m'entraîner aux arts martiaux et à la maîtrise des armes. Ma sœur avait prit l'habitude de m'accompagner lorsque je partais chercher le sac hebdomadaire. Justement, ce jour là elle m'accompagnait à la grange. Je marchais discrètement jusqu'à la porte principale lorsque je vis six gardes à l'intérieur, ils nous attendaient, ces misérables ont immédiatement tenté de me saisir. Avec ma force acquise au long de l'entraînement je frappais le premier garde à la gorge, il cracha du sang avant de s'effondrer.
-Délhia! Cours! Je vais tuer ces chiens qui tentent de nous séparer!-
Ma soeur ne bougeait pas, elle n'avait pas peur, elle m'avait promi qu'elle n'aurait plus jamais peur. Un d'eux tenta de me percer de sa lance. J'allais le tuer aussi, j'attrapais sa tête et avec un mouvement de la hanche je me fis passer par dessus son dos. Sa tête faisait un tour de quatre vingt dix degrés. Les quatre gardes restants me regardèrent terrifiés. Deux d'entre eux courrèrent attraper ma soeur tandis que les autres fuyaient. Furtivement j'attrapais le premier garde par le bras, le tirais vers moi lui tordit ce bras en lui volant son épée. Je plongeais alors sa propre épée dans sa nuque. Je remarquais alors que le deuxième garde avait presque atteint ma soeur. Un sourire s'insinua sur mon visage. Puis un rire faible suivit d'un éclat de rire. Ce pauvre imbécile tenta d'attraper ma soeur par la gorge et avant même qu'il ait pu la toucher il se trouva au sol. Ma soeur avait apprit les arts martiaux avec moi. Elle ramassa sa lance et entreprit de le tuer. Je m'approchais et Délhia tremblait. Avant qu'elle tente de l'empaller j'arrêtais son bras et plongeais l'épée dans son torse. Mes lèvres laissèrent échapper des mots longuement appréhendés.
-Ne te souille pas de sang inutilement. Je ne te demande pas d'être forte. Je ne te demande qu'une chose. Seras tu toujours auprès de moi?-
Délhia paraissait choquée, elle écarquilla les yeux. Explicitement, je ne pourrais dire si les sentiments de Délhia étaient dûs au choc ou à ma question. Mais pour moi, cet ultime meurtre avait étouffé ce sentiment de peur. La peur, celle qui auparavant pouvait me faire faillir face aux situations délicates. Avant de poser cette question je m'attendais à une rafale de sentiments, un excès d'angoisse et un soupçon de pétrification. Il n'en était rien... Je ne ressentis simplement qu'un allongement du temps. Ce temps durant lequel le silence me paraissait pesant. Enfin, Délhia me fit un sourire chaleureux et répondit.
-Malgré tout ce qui nous différencie, tu es le plus important à mes yeux. Je serais donc toujours auprès de toi.-
Suite à ses paroles nous partîmes. Nous ne pouvions plus rester à notre refuge, une fois les autorités averties du meurtre nous aurions surement été recherchés. Nous décidâmes donc de changer d'identitée. Pour ce faire nous devions trouver les nobles pour qui mon père travaillait. Une fois cela fait, nous pensions les persuader d'adopter Délhia et de me délivrer leur nom.
Nous partîmes dans une taverne de Fenrig où nous demandâmes l'emplacement du manoir de la famille Thalion. Cette famille était la plus riche que notre père ait servi. Un homme obèse qui sentait la sueur et la bière nous répondit, il nous disait qu'elle habitait à peine à cent mètres à l'ouest du château. Nous allâmes à l'adresse indiquée. « Vous reconnaîtrez aisément cette sympathique batisse, mon gars. Il n'y à personne qui appartienne à la classe basse et qui n'envient pas la richesse des Thalions.» nous avait dit l'homme. Effectivement en voyant cette magnificence, nous nous immaginâmes en ces murs. Il y avait une cour immense dotée d'une magnifique fontaine où l'eau était crachée par des démons de pierre, elle paraissait nourrir indirectement la pelouse d'un vert éclatant. Les chemins de marbre se croisaient devant la maison en lignes parallèles ils laissaient la fontaine au centre. Le manoir lui même était magnifique, orné de statues et surplombé d'un toit dont la couleur était noire, il semblait dominer le terrain verdoyant et luxuriant qui l'encerclait. La porte d'entrée était face à nous. Son bois pur paraissait venir des forêts de symphonia, mais dés la partie supérieure, une vitre opaque dotée de barreaux verticaux noirs nous laissa entrevoir une ombre. Nous nous cachâmes furtivement en étudiant la famille qui sortait. A notre surprise ce n'était qu'un couple d'environ quarante ans tout au plus qui n'avait pas d'enfants. Nous étudiâmes patiemment leurs habitudes une semaine durant. Au final, nous savions quand il faudrait mettre en place notre plan.
Le couple sortait tous les jours au petit matin, ainsi, ma soeur en renseigna une bande de six jeunes voyous démunis tout autant que nous. Ils prévoyaient d'attaquer dés que possible et de prendre en otage la mère de famille pour avoir une rançon d'un prix très élevé. Quant à nous tout allait se passer selon notre plan, elle demandait un petit peu d'argent contre ce renseignement. Naïfs et n'ayant pas vu ma fourberie ils attaquèrent le couple sans défenses. Quand le mari fut mit à terre et tabassé par les jeunes hommes, la femme fut attachée. Je traversais alors la rue et combattais à mains nues les six gaillards armés de branches épaisses. J'encaissais alors plusieurs coups pour appitoyer la famille, puis je les vaincquis tous. Ma soeur arriva et joua à la perfection son rôle en partant informer la garde. Une fois les voyous enfermés, les Thalions vinrent nous parler. Ils nous remercièrent et nous invitèrent à dîner chez eux. L'intérieur de la maison était tout aussi luxueux. Des lustres en cristal tels des anges nous surplombaient dans chaque pièce, des meubles imposants emplissaient la maison et des domestiques nous accueillirent. Nous nous mîmes à table, cette longue table magnifique sur laquelle les chandelles d'argent aux bougies rouges trônent. Après une longue discussion nous apprîmes à nous connaître. Et tout en évitant le sujet de l'identité de nos parents nous axament la conversation vers la mort de nos parents et notre pseudo-intenable tristesse. Suite à cela, ils nous demandèrent s'ils pouvaient faire quelque chose pour nous aider à avoir une vie plus saine. Je pris alors la parole et leur demandait si nous pouvions retrouver grâce à eux des parents aimants. Le père de famille, Anthonidas, prit la parole:
-Eh bien jeunes gens... Vous êtes honorables, vous cherchez des parents, et nous voulons des enfants. De plus vous êtes orphelins, m'avez peut être sauvé la vie et épargné ma femme d'une prise d'otage. Je pense que EIizabetha sera d'accord aussi pour vous adopter. En échange vous devrez nous être fidels et accepter de nous rendre fiers en devenant des nobles dignes de ce nom. La réciprocité sera ainsi respectée, nous vous offrirons notre coeur ainsi que le luxe de notre vie et le statut de noble en vous donnant notre nom.-
Suite à cela, je prétextais que pour les rendre fier je deviendrais chevalier de fer et couvrirai d'honneur leur nom à la salle du conseil de fer. Le couple accepta et je passais les quatre mois restants qui précédaient le tournoi de chevalier de fer à m'entraîner avec hargne.
Le jour était venu j'allais enfin pouvoir prouver ma valeur. Après avoir reçu les encouragements de ma nouvelle famille et de Dhélia, je partis pour l'arène. En entrant dans l'arène, les gradins clairs reflétaient la lumière qui m'aveuglait. Je me rendis alors compte de l'immensité du monde d'alésia. L'arène était immense et ne représentait qu'une infime surface de la cité des Hommes. Plus impressionant encore, il y avait d'autres territoires, d'autres races à découvrir. Je voulais combattre des champions de chaque race en devenant chevalier de fer. Mais surtout, je voulais rendre ma soeur fière.
Au centre de l'arène se trouvait un homme d'expérience en tenue de chevalier de fer. Une fois tous les participants réunis, sa voix s'éleva dans les profondeurs de l'arène.
-Bien le bonjour jeunes gens et bienvenue. Vous avez donc postulez pour devenir apprenti chevalier de fer je vous souhaite bonne chance et vous laisse vous aligner derrière la ligne blanche.-
Nous nous exécutâmes et arrivés derrière cette ligne, nous vîmes toute une série d'obstacles. Je me sentais oppressé par la foule des participants, je me sentais mal, toutes ces personnes m'insupportaient. J'aurais voulu tuer chacun des participants mais je savais qu'en cédant face à ma légère agoraphobie je perdrais tout espoir de devenir un jour chevalier de fer.
-Vous voilà à la première épreuve, le parcours du combattants, votre rôle est simplement d'arriver au bout.-
Nous n'eûmes pas le temps de nous poser de questions que tout le monde partait en courant suite au coup de feu. Je suivais le troupeau à vitesse modérée. Il y eu une file d'attente, les uns après les autres, les concurrents montaient sur trois échelles encrées dans le mur à une distance égale les unes des autres. Vînt mon tour, je montais sur celle du milieu. En haut, il y avait une roue qui tournait dans ma direction, je regardais du côté droit. Un homme avec une marque au bras gauche sautait sur la roue. Il s'accrocha et escalada habilement en s'aidant des planches dépassant des extrémités de la roue. Un sourire apparut sur mon visage, j'avais compris. Je m'élançais avec courage, une seule personne en tête, Délhia. J'attrapais ces planches à la volée, mon habilité commencait à se dévoiler durant l'épreuve. Une fois passé je me retournais en reprenant mon souffle. Je voyais de nombreux guerriers, nobles et certains hommes d'armes choir là où moi, jeune homme, fils de personne avais réussi. Je continuais suite à ma pause. Je courrais le plus vite possible, je voulais retrouver l'homme à la marque. Je fus surpris de ne voir personne après avoir escaladé un mur de 15 mètres de hauteur. Je sautais dans le bassin en bas du mur de l'autre coté, je refis surface. Et reprenant ma respiration je montais sur la berge. Je repartais en courant quand une trappe s'ouvrit, en tombant je remarquais que l'homme à la marque y était.
-Fuis petit, tu es trop faible pour combattre un élémentaire de la terre comme celui-là.-
Effectivement, il y en avait un juste en face de moi. Je réagis alors aux paroles de l'homme:
-Parlez pour vous!-
Je me jetais sur mon opposant qui me mit un coup de ses poings de pierre. J'esquivais et frappais un endroit paraissant être le ventre. Il était aussi dur que les fondations d'un bâtiment. Il me repoussa avec son autre main, je me protégeais le visage et sentis une piqure sur le dessus de la main. Je reculais en tenant ma main égratignée. L'homme à la marque me souriait avec son épée plantée dans l'arrière de l'élémentaire qui s'était changé en roche. Je remarquais alors l'épée avec une goutte de sang à l'extrémité. C'était sa précision qui m'avait sauvé la vie, il avait réussi à transpercer l'élémentaire avec force tout en l'arrêtant à temps. Il arracha son épée du tas de roches qui se détruit instantanément. Il m'empoigna le col avec force tout en rengainant et me lança à l'extérieur. Je pouvais avoir besoin de lui par la suite... Je l'aidais alors à remonter en tirant son épée par le fourreau. Nous n'échangeâmes pas un mot jusqu'à la prochaine épreuve, sauter dans une grande cage avec trois sangliers agressifs en son sein. Mon nouveau camarade y sauta sans hésiter et couru de l'autre côté de la cage qui mesurait bien 150 mètres de long en moins de une minute. Les sangliers le poursuivaient mais il les évitait tous. Voyant que j'étais hors de danger, je pris sa suite. Mais je n'avais pas pensé au moment où les sangliers en auraient contre moi après avoir raté l'homme... Un d'entre eux me chargea dés qu'il le vit escalader la grille. Je sautais par dessus et provoquais les deux autres de mon regard. Comme je l'avais prévu il chargèrent côte à côte, en se rapprochant, il y eut un choc et ils tombèrent face à la puissance de l'impact qu'ils avaient subi sur leur flanc. J'escaladais alors la grille et partis avec mon allié.
-Voilà le dernier obstacle... Nous aurons ensuite passé la première épreuve.-
Il fallait glisser sur une pente verglacée et sauter ensuite au travers d'un anneau en feu. L'homme allait passer devant mais je le devançais... L'idée de passer cette épreuve m'excitait. Je glissais en équilibre sur mes pieds et arrivé au bout je fis un bond avec mes avant bras cachant mon visage. Ma réception suivi d'une roulade me permit de ne pas voir mes vêtements se consumer par les flammes. J'avançais à la ligne d'arrivée suivi de près par l'homme. Il avait coupé les anneaux avec l'aide de son épée pour me rejoindre. Nous attendîmes que tout les autres finissent leur épreuve. Malgré la difficulté, beaucoup d'hommes et de femmes étaient arrivés sous les deux heures qui suivaient.
Le chevalier de fer qui nous avait tous accueillis nous attendait et prit la parole:
-Félicitations jeunes gens! Vous avez tous passé la première épreuve bien que beaucoup aient été éliminés. Maintenant faisons place à la deuxième épreuve. D'ici une trentaine de minutes nous aurons libéré l'arène, suite à cela vous vous combattrez les uns les autres sans relâche pendant dix heures ou jusqu'à ce qu'il n'en reste plus que cent. Reposez vous bien... Ce qui suivra sera une bataille immense. Vous serez autorisés à utiliser les pièges, les armes près de l'entrée et à faire des alliances jusqu'à deux personnes. Les meurtres sont à éviter, il vous est interdit de vous nourrir ou de vous abreuver et personne ne fuit sous peine de disqualification. Bon courage!-
Bien que nous fûmes plusieurs centaines, l'arène était silencieuse pendant que nous allions chercher une arme. L'homme marqué me regarda et me dit:
-Tu peux m'appeler Méliandre.-
Nous nous préparâmes au combat. Méliandre était armé d'une hache émoussée et moi d'une épée guère plus dangereuse. Ces armes ne coupaient même pas... Malgré tout j'étais bien décidé à faire un carnage.
-Préparez vous-
Il y eut un coup de feu et une bataille gigantesque débuta. Méliandre était un as à la hache, aucun adversaire ne faisait le poids. Au fil du temps, nous fûmes séparés par les combats qui faisaient rage, c'était une foule qui se battait. Un homme armé d'une lance tenta de me percer, j'esquivais le coup en tournant sur moi même, et dans un sourire sadique je le frappais au visage, ses dents fracassées tombaient sur le sol dans un filet de sang. J'observais avec fierté mon œuvre quand je sentis des mains puissantes me propulser. Je repris mon équilibre et atterrissais hors des combats. L'homme qui m'avait lancé ressemblait fort à un barbare, il avait une hache, des cheveux longs et une barbe attachée par des ficelles. Il me frappa avec force et pour qu'il ne casse pas mon épée je ne tentais pas de parade, je me jetais au sol. Il m'y ramassa de sa main libre et me donna un coup de tête qui m'ouvrit l'arcade. Le sang coulait sur mon visage et dans ma bouche. Le goût était exquis et en attérissant au sol après qu'il m'ait lâché, je pensais à ma sœur et au regard attendrit qu'elle me lancerait suit à ma défaite. Je devins alors comme possédé, l'homme fut surpris de ma fougue et frappa brutalement dans ma direction, j'évitais habilement et donnais un coup du plat de ma lame sur son crâne. Mes iris devinrent presque noirs d'après les témoins.
-Je ne peux PAS perdre!!-
J'entamais un massacre, malgré tout il ne perdura pas très longtemps. Environ deux minutes de combat plus tard et plusieurs adversaires battus. J'arrivais face à un homme chauve armé de gantelets d'acier. Mon coup partit vers sa tête, il le para sans grand mal. J'eus juste le temps d'effacer mon sourire et de remarquer le coup de poing que j'allais recevoir sur la joue droite avant de m'évanouir.
A mon réveil, Délhia était là. Elle me pris dans ses bras. Je pleurais, je ne voulais pas qu'elle me voit en perdant. Mon sort m'importait peu mais je ne voulais pas que ma sœur, ma chair, mon sang et ma raison de vivre n'ait une vision si pitoyable de moi. Elle était tout pour moi. Une voix résonna dans la pièce.
-Le seigneur Gontrand Théogal ici présent vous veut comme élève.-
Ce fut la dernière fois que je ressentis la joie. La voix venant de la porte laissait entrevoir un homme encapuchonné, il aurait été troublant pour une personne normale. Son laquais qui nous avait adressé la parole était presque invisible face à la présence de cet homme qui se faisait appeler Gontrand Théogal.
-Vu votre volonté extraordinaire sir Thalion l'intéret de mon maître pour vous s'est décuplé. Vous semblez fort pour votre âge. Dites au revoir à votre soeur et suivez nous-
Théogal était devenu mon maître. Son éducation morbide me choquait à chaque instant. Il me faisait faire des exercices cruels sur des animaux et me faisait couler de la cire chaude dans le dos à chaque échecs. Chacune des fois son visage s'illuminait de folie et de plaisir. Il me faisait de longs courts théoriques fort intéressants, mais chaque faute faite à l'évaluation correspondait à un coup de fouet. Ces punitions à chaque echec m'avaient apprit à être rigoureux, malgré ce bon coté j'étais devenu insensible et plus cruel encore qu'avant. Mon dos avait la marque de toutes les folies de Théogal... Cicatrices, traces de brulures, hématomes, lacérations et déformations musculaires se bousculaient sur la surface de mon dos. Je me renfermais sur moi même et ne me rendais pas compte de mes progrès. Derrière ma discrétion ma force décuplait et mon intelligence s'optimisait. C'est lorsque mon maître était devenu jaloux de mon talent qu'il me dévoila par erreur ma force, le jour de mes 24 ans. J'allais alors chez ma soeur. Il avait envoyé secrètement des chasseurs de têtes m'assassiner. Après les avoir tous tués en dévoilant mon niveau d'apprenti chevalier de fer presque au point, j'avais reprit confiance en mon pouvoir. Après de nombreuses tentatives et de nombreux entraînements encore plus sadiques, mon entraînement se termina et je décidais de me venger des infâmies qu'il m'avait faites. Un jour, ma soeur était venue me voir et je dis à mon maître.
-Aujourd'hui, j'ai dépassé votre niveau, Théogal.-
Gontrand Théogal sorti son épée et me menaça:
-Il suffit! Maudit apprenti! Tu m'as assez insulté! Je vais te faire taire à jamais! Mes hommes ne t'ont pas tué alors je m'en chargerai. Ton entraînement est maintenant achevé.-
Sa révélation ne me choqua même pas. Je déccrochais alors de ma ceinture les gantelets d'acier que j'avais achetés aux nains. Je lui répondis:
-Si cela doit être ainsi...-
Il me frappa de toutes ses forces, j'évitais son attaque, puis, j'attrapais son bras. Je le mis au sol avec une des moult prises qu'il m'avait apprises et j'assassinais alors mon maître par un coup unique qui lui enfonça mon gantelet dans la cage thoracique. Le bruit des os de mon maître qui se détruisaient sous mon poing me fit tressaillir de plaisir. J'étais devenu réellement à ce moment là un chevalier de fer, je pouvais participer aux guerres et me considérer comme un véritable guerrier. Ma soeur était partie avertir les autorités qui croiraient sa version et je serais habilité à devenir chevalier de fer.
Si l'ombre ne m'avait pas déjà envahit auparavant, l'enseignement de Théogal s'en serait chargé. Mon maître était sombre, peu bavard et son contact était désagréable. Malgré tout, il m'a fort bien apprit la maîtrise de soi et la pratique de la destruction. Je connaissais tout grâce à lui.
Après tant d'années passées dans l'ombre de mon maître, j'apparus à la lumière comme détenteurs des pouvoirs de l'ombre et du rôle de chevalier de fer. Je n'avais plus rien à apprendre, il ne me restait plus qu'à assouvir mes désirs. Le sang ne cesserait jamais de couler.
Information(s) importante(s): Frère de Délhia Thalion
Rang souhaité: Chevalier de fer.
Disponibilités pour poster: Très varié selon les périodes
Comment avez-vous connu les Cendres d'Alésia?Par Ymir Danhaka qui à eu l'amabilité de m'inviter et de me fournir toutes les informations concernant les obligations liées aux chevaliers de fer.
Si vous connaissez le nom de votre avatar et le manga/jeu ou autre dont il est tiré, mentionnez-le ici : Shin Natsume dans le mangas enfer et paradis