Nom: Thorlak (signification : le jeu de Thor)
Prénom: Alvis (signification : le sage) (mais rares sont ceux qui l’appelle encore par son prénom étant roi)
Age: 178 ans
Présentation physique:
A une certaine distance, Alvis Thorlak peut aisément être confondu avec un humain. Pourtant c’est un nain, haut de 1m49. De plus, il possède cette carrure dont peut se vanter son peuple, ainsi qu’une indestructible armure forgée de ses propres mains. Et même si celle-ci est insuffisante, il possède un écu rangé sur son dos, dont la taille pourrait presque cacher complètement la silhouette de son porteur. Il se sert de sa hache pour taillader ses ennemis, mais la remplace parfois par un marteau s’il préfère les écraser. Chacune de ses deux armes possède la bonne longueur pour être tenue à une ou deux mains à souhait. Elles sont simples mais élégantes, surtout le marteau dont certains éléments sont ornés de pierres précieuses comme l’améthyste.
En s’approchant, on est choqué par cette absence de chevelure qui a souvent inquiétée ses parents dans sa jeunesse. Cependant, la barbe est là, assez lisse et couleur châtain foncée. Elle lui donne un air amical la plupart du temps tout comme le reste de son visage. En effet, son regard profond inspire la confiance tout comme la forme quelque peu arrondie de sa face. Mais quand Alvis laisse aller sa colère, ce qui reste suffisamment rare, on est toujours surpris par la sévérité de ses traits, ayant fait trembler tous ceux qui l’ont vue ainsi. Alors la cicatrice marquée à son œil gauche se creuse et deviens l’avertissement que le nain s’apprête à tuer. Mais jusque là, seuls les démons ont pu faire éclater son couroux.
Caractère :
Evidemment, son apparent caractère est conditionné par la nécessaire tenue qu’Alvis Thorlak doit avoir face à son peuple. En effet, il ne peut se comporté comme il le souhaite du fait de sa fonction de Haut Roi. On pourra alors penser qu’il est une personne artificielle et fausse, mais c’est loin d’être le cas puisque ses paroles restent franches et pleines de convictions. C’est dans les banquets qu’il se fond dans le chant collectif des nains, laissant libre cour à la joie et la bonne humeur même s’il ne fait que suivre l’ambiance. Bref, Alvis est parfois un vieux diplomate barbant, pour être, le reste du temps, une personne vivante qui sait profiter des moments de fête. Côté loisirs, Alvis est ce que l’on pourrait appeler un nain « de bons goûts », c'est-à-dire qu’il savoure la bière mais particulièrement qu’il a beaucoup d’attraits pour les minéraux en tout genres.
Outre les moments de paix, il y a aussi le temps de la bataille. Là, le nain n’est réellement plus pareil à d’habitude. On se rend contre de son coté protecteur envers le peuple qu’il gouverne, ainsi que sa volonté de vaincre. On l’a d’ailleurs souvent critiqué pour cette attirance au combat et ce refus de rester à sa place de simple chef. Toutefois pour lui, le combat est le seul moyen qu’il ait pour déchainer sa haine enfouie. Car la voie du guerrier, il ne l’a certes pas choisi, mais celle du dirigeant, si. Et il préfère largement exercé cette fonction auprès de ses hommes.
Histoire :
CHAPITRE 1: LOIN DE SA MAISON!
Tandis que la bataille faisait rage à Alésia en l’an 24, sous les montagnes se déroulait une des plus terribles catastrophes imaginables. Les nains fuyaient leur territoire, dévasté par le réveil des dragons et la présence de certaines autres créatures ténébreuses. Parmi ceux qui parvinrent à fuir se trouvait un couple de forgeurs gris nommés Ivaldi le puissant et Vestri, la lumière qui guide. En sortant de la montagne, les deux nains se sentir soulagés. Dans les bras de la femme, un enfant, encore fragile mais qui n’eut aucune blessure suite à l’effondrement du royaume. Ainsi, la famille s’en alla, croyant son peuple totalement décimé. Elle allait roder pour les quelques années à venir.
La guerre cessa bientôt et il ne fallut attendre que deux ans plus tard pour que le peuple nain ressurgisse. Quand cette nouvelle arriva aux oreilles d’Ivaldi, il se sentit troublé. Il s’était fait à l’idée qu’il était l’un des derniers représentant de sa race, refusant donc de rentrer parmi les siens. Sa femme accepta cette décision et son fils allait grandir loin des montagnes.
En l’an 31, la grande ville cosmopolite, Ackbar, entamait sa construction, et ils furent les premiers nains à y accéder. Ivaldi, malgré son assez faible rang, entra alors dans le conseil. Il forma son fils pendant quarante ans. Corps à corps, maniement de la hache et du marteau, pouvoir de premier et second rang lui furent enseignés. Tout cela jusqu’à qu’il se retrouve seul. Ses parents périrent à la suite d’une attaque de vampires. Hors, comme l’action ne se déroula pas dans la ville, rien ne fut entreprit par la milice, même devant l’opposition d’Alvis face à cette décision. Alors le temps continua d’avancer, jusqu’à ce jour.
On entendait le bruit du vent déambulant dans les sombres rues d’Ackbar. L’air était glacial et de la brume recouvrait le sol comme un opaque drap blanc. Dans ces conditions, on préfère rester à l’abri chez soi, mais certaines personnes sont plus inconscientes. Alvis faisait partie de ceux-là, rodant dans la ville sous une épaisse cape de laine marron. Caché dessous, on ne pouvait le caractériser que par sa taille qui approchait celle d’un enfant d’une dizaine d’années. Avec cette apparence, il rentrait de la taverne ou il se rendait souvent pour réfléchir depuis l’assassinat de ses parents.
Tapi dans un coin, un démon attendait l’heure de son repas. Il observait le nain qui s’approchait tout doucement, puis l’envoya contre le mur avec la force monstrueuse de son bras droit. La cape tomba à terre, laissant apparaitre la proie. Le démon avait la peau rouge cramoisi, recouverte d’une solide armure noire. Il fit un pas vers sa victime et lui attrapa le bras gauche avec lequel elle voulait se défendre. Quelques paroles résonnèrent alors dans la nuit :
-« La braise règne là où la compassion …n’a pas sa place ! »
Une fumée commença à s’élever dans les airs, provenant du bras étreint d’Alvis. Ce dernier, qui sentait une douloureuse brulure comprit que le sort du démon le rendait incandescent et augmentait la température de son corps qui réchauffait à son tour le métal de son armure. Mais comment s’en sortir ? Il perdait ses moyens devant l’être maléfique qui laissait échapper de l’écume de sa bouche comme si il s’apprêtait à le déguster. On entendait maintenant le bruit de la chair qui chauffait et Alvis ne voulait pas se laisser anéantir aussi facilement. Ses yeux brillèrent de colère et son visage se vit déformer par celle-ci, tandis que sa main droite se retira doucement derrière lui pour qu’il récite à son tour :
-«Ô étoile dorée de Galmor, impose ton signe, aide ton peuple ! »
D’un grand geste circulaire, il frappa le casque du démon avec sa paume et l’agresseur fut poussé en arrière. La partie de l’armure touchée se mit, grâce au pouvoir utilisé, à fondre lentement sur le visage de la cible. Mais avant de finir son travail, Alvis reçu un coup de griffe en travers de son œil gauche. Il recula d’un pas pour ne pas s’étaler à terre, puis sortit le marteau qu’il gardait à l’arrière de son ceinturon pour ensuite l’écraser contre le crâne de son adversaire qui se brisa dans un bruit de fracas immense. L’ennemi était vaincu, étalé et dévisagé, dans une grande mare de sang.
La milice devait déjà être en quête de la source de tout ce vacarme. Cependant, ce ne fut le premier souci du meurtrier. Dans sa formule, Alvis faisait référence à un peuple, et il ne s’était jamais interrogé sur ce détail. Son peuple… les nains. Longtemps que ceux-ci avaient refait surface, mais ces parents s’en étaient détachés. Pourtant lui n’avait aucune raison de faire de même. Cet événement lui ouvrit les yeux. Son peuple… il devait le rejoindre.
CHAPITRE 2: UNE VIE D'APPRENTISSAGE.
Le départ fut imminent car il fallait en même temps fuir la milice d’Ackbar qui était surement déjà à la poursuite du fugitif. Le voyage devait durer deux semaines, ce qui est long pour un nain seul qui ne connait que quelques bases enseignées par son père. Et en effet, ce fut une route difficile qu’Alvis suivit. Il contourna les restes d’Alésia, ce qui nourri sa haine envers les démons. Passant par les plaines, il découvrit les grands espaces qui finalement lui donnaient quelques peu le vertige. Arrivé face aux montagnes, il fut ébloui par la hauteur et la majesté de ces géants de roches. On voyait la cité des hommes et on devinait celle des nains dans un seul paysage, premier symbole de cette éternelle alliance entre les deux peuples. Cette fois-ci, le voyageur était satisfait du décor.
Le soir même, Alvis se tenait devant les portes de Fengir. Il avait été comme emporté par l’envie de découvrir ce lieu, oubliant la fatigue. Elles s’ouvrirent donc au nain, confiant. Il ne pouvait plus douter ni être effrayé de la chance qui se présentait à lui. D’un pas décidé, il avança entre ces immenses murs de roche, à l’abri de l’errance à jamais.
La rumeur du nain chauve parcouru les tunnels du royaume plus vite qu’un coup de vent. L’information vint jusqu’aux oreilles du roi qui demanda immédiatement une audience avec le nouveau venu. Alvis accepta la demande avec un immense plaisir. C’est alors qu’il se retrouva seul face à l’ultime représentant de son peuple. Ce dernier fronça les sourcils devant la preuve vivante que la rumeur était avérée. Il y eu un long silence dans la salle du trône, presque déroutant. Le roi analysait son nouvel arrivant qui admirait, quant à lui, la sculpture du lieu. Le souverain finit par se prononcer :
-«je n’eus jamais rencontré de nains qui n’habita pas chez les siens, car ils ne reviennent jamais. Je veux donc connaitre ton histoire. Raconte, je t’écoute. »
Une semaine, peut-être même plus, c’est le temps que passèrent les deux nains à parler d’Alvis. Car tout les détails furent évoqués, tout les dits furent récités, et toutes les plaies rouvertes. Finalement, on le jugea sage et expérimenté, le plaçant parmi les messagers du roi, qui le traitait maintenant comme un ami. En temps que tel, il s’enrichi de connaissances, rencontra les grands personnages de certains autres peuples, et particulièrement chez les hommes.
L’un d’entre eux devint le plus grand maître et aussi l’être le plus proche d’Alvis. Il le rencontra à 82 ans, et lui avait le même âge. Le vieux sage que l’homme était enseigna à Alvis les valeurs qui firent du petit nain aventurier un savant, à son tour. Ils restaient ensemble à débattre pendant des heures, parfois dans les rires, mais aussi dans la colère quand il le fallait. Mais les deux compagnons étaient différents ; leurs origines l’étaient. Quand l’heure fut venue, ils se dirent adieu et Alvis enterra son ami.
La forge se présenta alors au nain qui passait dorénavant plus de temps dans la montagne. Très vite, il rattrapa son retard, puisque lui et son père ne consacraient guère du temps à ce genre d’activités. A Ackbar, les moyens n’étaient pas les mêmes qu’à la grande forge alchimique. Alors, le jeune forgeur essaya tout ce qui lui tomba sous la main, cherchant à combler son éternelle soif de créer. Dés qu’il entrait dans ce qui était devenu son nouveau lieu de loisir, on le regardait faire, entre admiration et perplexité.
Alvis vécu ainsi pour les décennies à venir, pris entre son rôle de messager, son activité d’ingénieur, et quelques inévitables exercices du corps pour devenir un vrai nain.
CHAPITRE 3: LA RENAISSANCE.
Il y a toujours un moment où l’apprentissage se termine. A ce moment, il faut entrer dans l’action. Toute leçon est donc amener à être mise à profit, et les souvenirs deviennent des armes pour l’avenir. Chacun devra passer par cette étape, et le héros de ce récit n’échappera pas non plus à ce destin.
On entendait les pas rapides du grand nain résonner dans le corridor menant à la salle du trône. Dans sa marche, Alvis semblait attristé, connaissant la raison de cette audience qu’il redoutait depuis quelques jours déjà. Il s’arrêta au seuil de la porte qui s’ouvrit doucement.
Dans la pièce, on entendait des complaintes et des pleurs. Au centre de tout ceci, le roi, pâle et affaibli. Il appela Alvis d’un signe de la main à la vue de celui-ci. Quand les deux hommes furent en face, le premier déclara faiblement:
-« Messager Thorlak, mon ami! Je suis heureux de te voir avant de rendre l’âme. Depuis que tu es là, tu t’es donné à ta patrie sans faillir. Les démons peuvent ressurgir à tout moment, et tu l’as comprit. Tes faiblesses, tes défauts et tes peurs, tu les caches et tu n’en es que plus fort. Mais à présent, tu t’aperçois de mon état… »
Alvis Thorlak, genou à terre, lui sourit malgré sa peine. Le roi toussa. Pourtant, il s’accrochait encore à la vie avec ardeur.
-« Alvis Thorlak, il est l’heure. Je te nomme officiellement…. Haut Roi !... Et puisse-tu vivre et faire vivre jusqu’à ta mort. Je t’assure que ce sacrifice vaut tout les
malheurs… »
Alvis fut le seul à ne pas être surprit. A vrai dire, depuis le début, le roi démontrait de l’intérêt pour lui et pour sa vie. Il avait tout fait dés lors pour sa réussite.
Il s’approcha donc du mourant, lui pris la main, et lui souffla ces derniers mots à l’oreille :
-«Que votre âme rejoigne paisiblement la montagne, mon eternel roi. Je saurais me montrer digne de vous.»
Enchanté par la réponse, le roi s’endormit à jamais, bercé par l’amour que lui retournait son peuple.
Quelques heures plus tard, dans la même salle, l’élite naine se réunissait dans un vacarme assourdissant. On se demandait qui serait le nouveau Haut Roi, et on s’inquiétait de l’avenir du royaume. Certains se turent soudainement, et tous les regards se tournèrent vers le trône où Alvis se positionna, sans s’assoir. Il observa la salle, silencieuse. Alors il déclara solennellement à ses auditeurs :
-« Le corps et l’âme de notre défunt roi à rejoint celui de ses prédécesseurs. Comme vous l’avez sans doute compris, il m’a légué une tâche importante ; celle de gouverner ses terres. Je ne puis que donner ma parole, à l’intérieur même de la montagne, que j’agirais toujours pour ce que nous jugeons bon, et contre ceux qui nous voudrons du mal. Ces paroles sont puériles, mais elles sont franches, ainsi que tous mes mots. Je ne parle pas avec mon cœur seulement, mais avec le votre. Car qui ici ne cherche pas la paix? Qui veut que ce conflit se termine dans le sang ? Celui-ci ne pourra pas empêcher que les enfants de la Terre soient épargnés, que ses enfants grandissent sans haine pour les autres races. Je serais peut-être incapable d’éviter une guerre meurtrière, mais je garderai fois en la paix, quoiqu’il arrive. L’histoire de mon royaume ne sera pas comme les autres, car chacun possèdera sa propre histoire. Une histoire qui s’achèvera dans la lumière. Cette histoire ne fait que commencer ! »
La foule acclama le Haut Roi Thorlak qui prit place sur le trône où sa vie débutait à nouveau.
Information(s) importante(s) : On soupçonne qu’Alvis aurait déjà créé son S.M.P, mais on n’a pas reçu de confirmation sur ce sujet.
Rang souhaité : Haut roi (je tente ma chance)
Disponibilités pour poster : Presque tout le temps ces temps-ci. Après, ce pourrait être un peu plus rare. Je préviendrais au cas où.
Comment avez-vous connu les Cendres d'Alésia ? Par Ymir et aussi par Thalion. C’est un grand plaisir, paroles de nain.
Si vous connaissez le nom de votre avatar et le manga/jeu ou autre dont il est tiré, mentionnez-le ici : Le dessinateur est ENGLE Jason (les dessins de lui sur internet sont pas mal, je trouve).